La multiplicité des religions et des philosophies qui les sous-tendent m’ont toujours intrigué et jeté dans la confusion sur qui est Dieu et sur l’idée même de savoir s’il existe vraiment un Dieu. J’imagine que beaucoup, comme moi, ont eu à se poser la question de savoir pourquoi
y a-t-il tant de vérités sur Dieu ? Si Dieu existe, pourquoi permet-il autant de contradictions dans l’expression de sa nature et de son essence ?
Je suis né et j’ai grandi au Sénégal où j’ai été baptisé comme enfant, reçu la première communion ainsi que la confirmation selon les pratiques courantes du catholicisme dans un pays à plus de 95 pour cent de musulmans.
Après mon entrée en sixième, j’ai rejoint le petit séminaire de Ngasobil qui m’a inculqué des valeurs de discipline, de travail manuel et intellectuel, d’apprentissage de la vie religieuse consacrée. Après cinq années passées au séminaire, j’ai décidé de prendre un autre chemin que celui de la prêtrise et de m’inscrire à l’université de Dakar où j’ai poursuivi des études supérieures et décroché une maîtrise en économie du développement. Au cours de ces années à l’université, je me suis distancé des activités d’église et je me suis plutôt adonné aux études, à la militance dans des associations estudiantines telles que l’AIESEC, aux activités mondaines et autres cérémonies familiales et communautaires.
L’obtention d’une bourse d’études pour la France a comme sonné le glas de mon attachement à la foi chrétienne. Car, le peu de religiosité qui me restait a fini par être balayé par le sécularisme ambiant de la France et de l’Europe en général. Mais en dépit de ce manque de ferveur religieuse, il ne m’était jamais arrivé à l’idée de nier Dieu ou son existence, ayant grandi en Afrique où la religion tient encore une place de choix dans la vie des hommes, qu’elle soit animiste, musulmane ou catholique. J’avoue que je n’avais jamais compris le message simple de l’évangile du salut. On m’avait fait savoir que nul ne peut avoir l’assurance du paradis ; que nous devons payer pour nos péchés ici-bas ou à l’au-delà et tant d’autres doctrines qui ont maille à partir avec la vérité de l’évangile. Ce n’est qu’une fois aux Etats-Unis que les questionnements sur Dieu ont refait surface dans ma vie du fait de la forte influence que le christianisme exerce dans ce pays. Je commençais à m’interroger sur la vérité concernant Dieu. Qui est Dieu ? Comment peut-on savoir qui détient la vérité parmi toutes les religions ? Ou encore, y a-t-il une religion qui détient la vérité ? Ou la vérité est-elle éparpillée dans plusieurs religions ou philosophies ? Ou même, l’athéisme ne fait-t-il pas plus sens que les religions révélées ?
Après plusieurs années d’investigations approfondies sur ces questions, la lecture du livre de Daniel apporta un éclairage définitif sur la question fondamentale qui me tracassait, à savoir qui détient la vérité sur Dieu et comment peut-on en avoir la certitude en se fondant sur des bases objectives d’appréciation. Sur ce plan, je vous suggère de lire l’introduction de mon livre et les appendices 1 et 10 pour saisir la portée de ce que je vous dis. Ici
A partir du moment où cette lumière divine m’a éclairé, j’ai progressivement abandonné cet attachement aux choses d’ici-bas. Car je nourrissais des ambitions de carrière professionnelle bien remplie et de succès matériel dans la vie ici-bas, pensant que c’etait cela mon dessein sur cette terre. Je confesse que j’aimais beaucoup danser, aller en boite et festoyer avec des amis, organiser des soirées où j’étais le D.J. avec tout ce que cela implique de comportements malsains, impudiques et pervers. Mais, lorsque j’ai décidé de suivre Jésus Christ (Jean 3 :3), tout cela a été relégué au second plan et je commençais à dévorer la Parole de Dieu à l’image du prophète Jérémie (Jer. 15 :16). Je me mis ainsi à diriger une étude biblique qui a conduit à la rédaction de mon livre et au ministère EDIMOF que nous entamons pour la gloire de notre Seigneur qui m’a sorti des ténèbres pour me conduire à la lumière et maintenant je voudrais lui témoigner ma reconnaissance pour être mort pour moi et mes péchés. Sur les traces des apôtres et disciples de Jésus-Christ j’entends ainsi me battre pour la foi qui a été délivrée une fois pour toute à l’humanité entière.